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28 janvier 2020 2 28 /01 /janvier /2020 11:01
Work at sea (Erik Johansson)

Work at sea (Erik Johansson)

S'embarquer dans d'autres mondes ... c'est aussi l'objectif d'une photo ou d'une toile : s'évader!

C'est souvent lorsque l'on "tient" une idée que l'on commence à la mettre sur papier, en gribouillant rapidement un croquis, ou en allant directement sur la toile, préparer ses couleurs et foncer.

Peindre, c'est un peu comme accompagner un patient dans un travail thérapeutique : on voyage avec lui, on s'embarque avec lui ou elle et on se laisse porter, sentir. Peindre des paysages, essayer de toucher l'autre par la couleur, l'air, l'eau, le vent. Probablement s'agit-il aussi d'un travail de mémoire, de résurgence, une histoire du temps.

On compare l'esprit à un "singe captif" qui s'agite tant et si bien qu'il s'entrave lui-même et se trouve incapable de défaire ses propres chaînes. Penser est une fonction, être est un état.

Lorsque nous donnons des crayons de couleur et une feuille à un petit enfant, il se met spontanément à tracer des lignes et c'est magique : sa main trace quelque chose pour lui et cela vient du plus profond de lui-même. A 15 mois, il ne peut pas encore nommer ce qu'il dessine, cela viendra plus tard.

Au paléolithique supérieur, il y a environ quinze mille ans, le mammouth de la frise noire du Pech Merle est prétexte à un jeu de traces qui ressemble fort à celles de nos bébés. Cela nous emmène très loin...

Le processus de symbolisation est le même dans toutes les cultures et pour toutes les races parce qu'il s'appuie sur le vécu corporel, pré et post natal. Wassili Kandinsky parle "d'immense force inconsciente" qui se manifeste dans les dessins d'enfants, n'hésitant pas à mettre leur création sur le même plan que des artistes modernes. J'aime y songer lorsque je me laisse en embarquer dans les "dessins" des mes petits enfants, dans ces autres mondes... Cela a un petit goût d'éternité!

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24 janvier 2020 5 24 /01 /janvier /2020 14:47
MOI D'ABORD!

Du haut de ses 5 ans, il s'installe et se précipite sur son jeu habituel en criant : "moi d'abord, moi d'abord!"

Je souris... à son âge, tout cela est bien normal et il est si fier de commencer la partie "le premier". En revanche je m'interroge en pensant à ses parents...

Le "moi d'abord" a sans doute pris le pas sur le "vivre ensemble" puisque le couple à peine formé a volé en éclats! Pourquoi s'encombrer de l'autre lorsque l'on a accès à tout sans se fatiguer et sans avoir à poser la moindre question à une autre personne. Fini les obligations!

Synonyme d'isolement, la solitude est une plaie mais vécue par choix cela peut être un ouf de soulagement. Les "2 boeufs au même joug", terminé! Le mode de vie "en solo" semble être une transformation sociale à grande échelle...

Lorsque je travaillais avec des enfants en souffrance, rares étaient ceux qui avaient des parents en couple.

Le -prêt à vivre- serait-il régi par facebook, linkedin, les moocs etc...

Pourtant, quel bonheur de louer un bon film et le regarder seul, allongé sur le canapé, lire quelques feuilles d'un bon livre au milieu de la nuit sans déranger l'autre...

Quelle idée de faire les courses pour préparer un bon repas! on retrouve les potes au resto ou on appelle -pizza rapido-... Les couples mère/enfant ou père/enfant sont passés à une autre vitesse de croisière. Pour le meilleur et parfois aussi pour le pire.

Le vivre en solo est-il devenu la règle d'or du bien vivre pas ensemble? Je regarde autour de moi et je constate que bien des jeunes femmes ne s'encombrent plus d'un partenaire à temps plein. Je crois que c'est Woody Allen qui disait "qu'être seul est la meilleure façon de vivre avec quelqu'un qu'on aime vraiment!"

Chez l'enfant, la capacité d'être seul en présence de sa mère est le signe d'une maturité affective. Ce qu'écrit Donald Winnicott dans "la capacité d'être seul" : "ce n'est que lorsqu'il est seul (c'est-à-dire seul en présence de quelqu'un) que le bébé est à même de découvrir sa vie personnelle".

Les "jeunes" ont vécu avec des mères ou des pères célibataires, divorcés ou remariés : ils ont tous compris que la solitude, quoi que l'on fasse, était un passage obligé dans une vie alors autant prendre les devants! : "moi d'abord"!

Cela devient un choix, non une punition ou une mise à l'écart. La gestion du quotidien pèse et la vie à deux exige des compromis que bien des jeunes femmes ou hommes ne sont plus prêts à accepter. Ainsi va notre société... seule mais constamment reliée par skype, e-mails, whatsapp, sms...

MOI D'ABORD!
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22 janvier 2020 3 22 /01 /janvier /2020 18:03
Maurice Douard (site internet douard maurice.fr)

Maurice Douard (site internet douard maurice.fr)

déstructurer les images...

Déstructurer les images pour recomposer autre chose. Une technique bien particulière pleine de vibrations.
Maurice Douard en déstructurant ses toiles leur offre une nouvelle dynamique. Morceler la lumière, se jouer du mouvement, voilà un travail passionnant et d'une certaine façon, proche du travail thérapeutique, psychanalytique. La lumière influe sur les couleurs ; il n'y a qu'à observer un modèle, qu'il soit nature morte ou modèle vivant pour comprendre que quelques spots ajoutés changent absolument tout. La lumière devient plus chaude ou plus froide selon l'éclairage.

Les enfants aiment la couleur, naturellement ; en thérapie, lorsqu'ils choisissent des teintes grises, noires ce n'est que le reflet de leur tristesse ou de leur mal-être. Parfois, lorsqu'ils consultent, ils arrivent à leur premier rendez-vous "en morceaux" ; la lumière est sur le mode "pause", filtrée par les tracas de leur quotidien et un vent de déprime, submergés par des émotions mal digérées.

J'ai souvent eu envie de peindre certains patients, par petites touches, ne serait-ce que pour évoquer le début d'une prise en charge et voir évoluer la toile au fil des séances, pour enfin les peindre à nouveau, au terme de la reconstruction.

L'histoire de chacun est une association de sensations éprouvées, parfois si difficiles à raconter, une suite d'interprétations d'évènements, de traumas. Les histoires de famille sont faites d'un enchevêtrement d'émotions, parfois de confusion de sentiments. Un méli mélo générationnel, une somme de petits morceaux comme les sujets des toiles de Maurice Douard.  A la fin, lorsque le patient parvient à devenir le héros ou l'héroïne de son histoire, il va mieux. J'imagine alors que la toile pourrait s'éclairer et devenir une lumineuse construction.

 

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17 janvier 2020 5 17 /01 /janvier /2020 19:47
sculpture de Jurga

sculpture de Jurga

petits gravelots (catdigue)

petits gravelots (catdigue)

La vie n'est qu'un souffle partagé entre tous les êtres.

"Saisir

Recueillir le grain des heures

Etreindre l'étincelle

Ravir un paysage

Absorber l'hiver avec le rire

Dissoudre les noeuds du chagrin

S'imprégner d'un visage

Moissonner à voix basse

Flamber pour un mot tendre

Embrasser la ville et ses reflux

Ecouter l'océan en toutes choses

Entendre les sierras du silence

Transcrire la mémoire des miséricordieux

Relire un poème qui avive

Saisir chaque maillon d'amitié."

"Au coeur du coeur" (A. Chédid)

Une façon de bien commencer cette nouvelle décennie...

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29 octobre 2019 2 29 /10 /octobre /2019 17:17
le temps...
le temps...
le temps...
le temps...

Si le temps a un commencement, que se passait-il avant?

Et s'il n'en a pas, que s'est-il passé pendant tout ce temps?

Emerveiller pour instruire...

Le cabinet de curiosité offre mille et une façons de s'émerveiller et d'apprendre. Le Jardin du Roi (ancien nom du Jardin des Plantes) était doté d'un cabinet de curiosité, sans doute le premier. On y conservait des insectes, des herbiers, des minéraux, des fossiles, des squelettes de "monstres", des objets extraordinaires (embryons de toutes sortes).

Science et art font souvent bon ménage et derrière chaque objet se cache souvent un collectionneur qui a choisi avec un soin tout particulier l'exemplaire unique, lourd de mémoire et de sens. J'ai reçu dans mon cabinet bien des enfants et des adolescents qui avaient, outre leur problème d'écriture, un point commun : ils collectionnaient des objets de toutes sortes, une façon sans doute de conjurer le temps qui passe.

En visitant l'exposition "cabinets de curiosité" de la fondation H. & E. Leclerc j'ai découvert une collection de sabliers : de toutes sortes, de toutes tailles. J'ai repensé à certains patients et à leur obsession du temps qui s'écoule comme du sable entre les doigts. Un d'eux, un jeune adulte de 17 ans se plaignait régulièrement des heures qui passent... : "ah si le bonheur pouvait être un état continu...et que le temps s'arrête enfin!" En quelque sorte un bonheur garanti sans chagrin, cent pour cent euphorique et planant! Mais tout ne dure qu'un moment ... En outre il n'est pas certain que le patient veuille ce qu'il demande! Justement ce qui est difficile en thérapie c'est que les patients tiennent souvent plus à leurs souffrances qu'à leur bonheur et qu'il faut du temps et encore du temps pour changer la donne.

Sans temps... pas d'attente! et en thérapie l'attente mobilise les forces, elle créé aussi un état de disponibilité parfois même pour prendre les évènements du bon côté!

 

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1 octobre 2019 2 01 /10 /octobre /2019 08:42
Les enfants trop sages...
Les enfants trop sages...

Les enfants sages... "il ne bouge pas un orteil, il est sans histoire!"...

La plupart du temps, outre le problème du passage à l'écrit, les enfants ou les adolescents qui peinent à bien écrire sont des jeunes qui ne tiennent pas en place, s'agitent, contestent, argumentent tout autant ou sont "ailleurs". Si certains sont en -sous investissement scolaire-, non par manque de moyens intellectuels (loin s'en faut), c'est tout simplement parce que l'école, le collège ou le lycée les "gonfle"! L'écriture n'est qu'une scorie qui gêne tout le monde.

D'autres attirent beaucoup moins l'attention puisqu'ils longent les murs et sont en sur-investissement scolaire d'où la perplexité des parents et des enseignants. Tout le monde s'interroge  : comment cet enfant si sage pourrait avoir des problèmes... ?? L'écriture? Quelle idée! Et là, franchement, cela en fait hésiter plus d'un à prendre rendez-vous. On ne va tout de même pas engager une prise en charge thérapeutique parce que le gamin n'arrive pas à écrire "vite et bien"!

On peut être sage plus par nécessité que par bonheur. Certains sont d'ailleurs pétrifiés en classe. Ils ne bougent pas, en effet, même un orteil et se fondent dans le groupe. Peu enjoués, ils semblent porter leurs bonnes notes en bandoulière ; alors, quand l'écriture se met à faire parler d'elle et se rend trop lente, trop vilaine, illisible au point de leur faire perdre des points, c'est la catastrophe.

C'est le début d'un cercle non vertueux : points en moins entraînent une perte de confiance, déjà pas si solide que cela, tristesse, manque d'estime de soi et parfois même déprime et refus scolaire.

Là... on consulte. Certes, ces enfants sont sages, posés, en apparence attentifs bien qu'ils ne vous écoutent pas tant que cela, mais corporellement ils sont raides comme si leurs muscles avaient été congelés. Ils bougent peu, ne se salissent pas, évitent tout embarras, bref ils sont sages, lisses, presque par fatalité. Ils incarnent le type de l'enfant parfait, bon en classe, qui ne gêne personne, surtout pas ses parents. Beaucoup vivent dans leur tête et contrôle tout de façon à ne pas se laisser surprendre.
Sagesse subie? sagesse choisie? Que racontent-ils? Rien. Ils soupirent face aux questions et retournent très vite dans leur donjon avec la bénédiction de leurs parents.

Ce sont ces enfants, ces adolescents qui précisément méritent d'être aidés et vite. L'écriture qui n'arrive pas jusqu'au bout de leurs doigts est un précieux signal de mal être.

Le travail de relaxation que l'on met en place via la graphothérapie clinique met le focus, d'abord sur l'écriture, puisque c'est elle qui alerte, ensuite sur la personnalité du patient.

"Le résultat de mes journées est toujours le même : un désir infini de ce qu'on obtient jamais ; un vide qu'on ne peut combler, une extrême démangeaison de produire de toutes les manières, de lutter le plus contre le temps qui nous entraîne"

(extrait : journal de Delacroix)

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8 septembre 2019 7 08 /09 /septembre /2019 14:58
toile d'Ernest Laurent

toile d'Ernest Laurent

... de Peintres & Sculpteurs... sans doute la "bande" d'artistes la plus connue de la Belle Epoque!

Qu'avaient-ils tous en commun? Le goût de l'intimité, des scènes familiales et l'amour de la nature.

On les a nommés les "derniers impressionnistes".

La Bretagne, Quimper, les met à l'honneur au Musée Breton ainsi qu'au musée des Beaux Arts.

5 artistes, 5 amis : "la bande noire" : Charles Cottet, Lucien Simon et André Dauchez, René-Xavier Prinet et Emile René Ménard. La Bande Noire? A cause des teintes sombres de beaucoup de leurs tableaux.

L'exposition "les derniers impressionnistes" embellit l'été. Aux couleurs du Finistère, au fil de l'Odet ou se perdant du côté de la Méditerranée on découvre des paysages et des portraits "psychologiques" remarquables.

"Arracher le secret d'une âme quelle qu'elle soit, en observant ou écoutant le modèle, n'est-ce pas l'enivrement du psychologue, du moraliste, comme du peintre de portraits? (...) Ce que nous attendons d'un portrait, c'est la vie." (Jacques-Emile Blanche)

A cette bande d'amis est rejointe par Gaston La Touche, Eugène Vail un franco-américain, Henri Le Sidaner, Henri Duhem, le Norvégien Frits Thaulow et le Flamand Emile Claus.

Le succès de cette Société Nouvelle fit d'autres émules : Auguste Rodin, Antonio de la Gandara, Jacques-Emile Blanche puis Georges Desvallières, Ernest Laurent, Albert Besnard et Eugène Carrière.

Les deux derniers à rejoindre la groupe furent John Singer Sargent puis Jean-François Raffaëlli en 1911.

"Il y a une vertu intime qui ne s'acquiert pas et qui doit être le souffle animateur de toute une oeuvre : c'est l'émotion..." (René Xavier Prinet)

 

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4 mars 2019 1 04 /03 /mars /2019 19:26
Nous nous exposons à Fontainebleau, hébergées par les commerçants de la ville. C'est sympa et il y a plein de belles choses à voir!

Nous nous exposons à Fontainebleau, hébergées par les commerçants de la ville. C'est sympa et il y a plein de belles choses à voir!

J'expose au Méditerranée! à bientôt
J'expose au Méditerranée! à bientôt
J'expose au Méditerranée! à bientôt
J'expose au Méditerranée! à bientôt
J'expose au Méditerranée! à bientôt

J'expose au Méditerranée! à bientôt

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31 décembre 2018 1 31 /12 /décembre /2018 18:04
"la ronde" huile sur toile catdigue

"la ronde" huile sur toile catdigue

"L'amour et un noble coeur ne font qu'un, et quand l'un ose aller sans l'autre, c'est comme quand l'âme abandonne la raison" (Dante)

La possibilité de donner un sens profond à sa vie permet de supporter bien des choses, peut-être tout... L'absence de sens profond empêche de donner toute plénitude à son existence et équivaut en quelque sorte à une maladie... Ce n'est que si nous pouvons nous servir de notre liberté pour créer quelque chose de significatif qu'il est pertinent que nous soyons libres. C'est pourquoi la découverte du sens profond de la vie est plus importante pour l'individu que n'importe quoi d'autre...

Texte de sagesse de Carl Jung

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5 décembre 2018 3 05 /12 /décembre /2018 16:06
les carpes... huile sur toile (catdigue)

les carpes... huile sur toile (catdigue)

SI

Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie,

et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,

ou perdre en un seul coup le gain de 100 parties

sans un geste et sans un soupir,

Si tu peux être amant sans être fou d'amour,

si tu peux être fort sans cesser d'être tendre,

et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,

pouvant lutter et te défendre,

Si tu peux supporter d'entendre tes paroles

travesties par des gueux pour exciter des sots,

et d'entendre mentir sur toi leurs bouches folles

sans mentir toi-même d'un mot,

Si tu peux rester digne en étant populaire,

si tu peux rester peuple en conseillant les rois,

et si tu peux aimer tous les amis, en frère,

sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi,

Si tu sais méditer, observer et connaître,

sans jamais devenir sceptique ou destructeur,

rêver, mais sans laisser ton rêve être maître,

penser sans n'être qu'un penseur,

Si tu peux être dur sans jamais être en rage,

si tu peux être brave et jamais imprudent,

si tu sais être bon, si tu sais être sage,

sans être moral ni pédant,

Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite,

et recevoir ces deux menteurs d'un même front,

si tu peux conserver ton courage et ta tête,

quand tous les autres la perdront,

Alors les Rois, les DIeux, la Chance et la Victoire,

seront à tout jamais tes esclaves soumis,

et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire,

tu seras un homme, mon fils.

Rudyard Kipling (traduction André Maurois)

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De la trace écrite à la peinture à l'huile...

 

Tous les chemins pour accéder à un geste plus libre...

 

Qu'est-ce que cela veut dire :  être dysgraphique??


Mon cheminement prend racine dans mon expérience de "graphothérapeute-clinicienne" à travers l'approche quotidienne du corps de mes jeunes patients qui souffrent de mal écrire.Tout comme l'écriture, la peinture passe aussi par le corps ; du regard à la main.

Je peins depuis que je suis enfant, attirée par les traces de toutes sortes : traces d'écriture, de dessin, de pastels, d'aquarelles ou d'encres.

C'est à travers un dédale d'expériences personnelles et thérapeutiques que je me suis "lancée".
Ma démarche est celle d'une promeneuse solitaire qui s'émerveille des paysages de mer : de Bretagne, d'outre-mer ou d'ailleurs.                                    

Le Finistère Nord est mon terrain de jeu, ma boîte de couleurs : de Brest à Carantec, de Morgat aux Abers, de Brignogan à Roscoff ; c'est là que je me ressource et découvre toujours de nouvelles teintes, de nouvelles lumières comme si je les découvrais pour la première fois.
Regarder est si difficile...

 

J'ai créé ce blog pour partager mes réflexions et des instants de ma vie de thérapeute et de peintre.

Quoi qu'il arrive, penser que nous sommes toujours en transition, en devenir, pourrait nous fournir une capacité à rebondir extraordinaire.

"Etre créatif, c'est avoir le sentiment que la vie vaut la peine d'être vécue" (D.Winicott)

@

à maux couverts

Cette page -référencée- dans les articles vous permet de poser des questions sur tout ce qui de près ou de loin a trait à l'écriture : apprentissage dès le cp, problèmes rencontrés, tous les "dys" : dysgraphie, dyspraxie, dysorthographie, dyslexie ; les troubles de l'écriture : écriture trop lente, illisible, saccadée, sale avec des ratures, des lettres oubliées, écriture trop grosse, trop petite, etc...

Il vous suffit d'ajouter un commentaire en bas de cette page.

Je vous répondrai dans la mesure de mes compétences.

N'hésitez pas à me faire part de vos interrogations, vos expériences personnelles, celle de vos enfants, de vos remarques concernant les sujets que j'évoque dans ce blog.

* Merci de ne pas faire de copier/coller de mes textes sur vos blogs. Demandez-moi!

* Toutes les vignettes cliniques parlent de patients "fictifs" bien sûr et de situations choisies sans lien particulier avec telle ou telle personne. Le travail thérapeutique est strictement confidentiel.

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